En 1824, il accoste à Missolonghi pour contribuer à sauver la liberté et la culture du peuple grec. Il sait bien le danger qu’il court mais relativise l’idée même de sa propre mort. En remettant au goût du jour une notion ancestrale: il faut être joyeux d’avoir vécu, au moment de quitter ce monde. Une résolution ultime du poète: retrouver, après les mots, une forme de romantisme sur le terrain et ses textes ont pour thèmes: mémoire, courage, amitié et mort… des thème qui sont aussi à l’amorce des réflexions de Sylvain Tesson sur le philhellénisme et sur la forme qu’il pourrait prendre aujourd’hui.
William Mesguich interprète de façon émouvante des extraits choisis par Sylvain Tesson : sur scène, ils alternent narration et dialogue et ont ému un public à la fois français et grec. Nous entendons aussi la parole de Victor Hugo qui, dans Les Orientales, peint quatre siècles en un vers : « Le Turc a passé là, tout est ruine et deuil. » Ce frottement entre le XIXème et le XXIème siècle, est aussi une confrontation de langage et de formes d’écriture. Et spectaculaire au sens où le personnage lui-même de Byron appelle un tourbillon de panache et de poésie,
Nektarios-Georgios Konstantinidis
Conférence-spectacle donnée le 27 mai au Ciné Thissio, 7 Apostolou Pavlou, Athènes.
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