Σάββατο 28 Ιανουαρίου 2023

Tendresse Molotov (Tu ternura Molotov) de Gustavo Ott, traduction de Stamatis Polénakis, mise en scène de Georgia Iliopoulou


Cet auteur vénézuélien de soixante ans qui a écrit quelque trente-trois pièces éditées, jouées et traduites en plusieurs langues, est aussi metteur en scène et directeur du Théâtre San Martin de Caracas. Il dénonce sans cesse la corruption et la délinquances omniprésentes dans son pays. Conçue juste après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, cette pièce est marquée par le traumatisme mais aussi par les idées toutes faites qu’ils ont engendrées. 

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Daniel, un avocat d’une quarantaine d’années, veut avoir un enfant avec sa femme Victoria, présentatrice de nouvelles à la télévision. Suivant sa température, ils font donc l’amour à des moments prédéterminés. Pourtant, ni lui, ni l’impulsive Victoria ne semblent gênés par cette relation qui semble harmonieuse jusqu’au moment où un paquet arrive à la maison. Tout ce qu’elle a «perdu» il y a douze ans, en fuyant une relation un peu forcée, est retrouvé par un honorable employé et arrive à la maison. Au programme : révélation de secrets et aventures suspectes réprimées qui pourraient avoir des conséquences explosives. 

C’est une étude sur les relations et les secrets qui les minent, sur la nature humaine et les bouleversements, les rêves niés et les contradictions de chacun, la privation et le rejet. Des retours en arrière montrent les actions et le psychisme de ce couple. Tendresse Molotov débute comme une pièce de boulevard, agréable et légère puis se transforme en critique sociale et en drame. Ce couple formaté par les médias, bourré de préjugés, peureux et xénophobe, est obsédé par l’idée que tous les Arabes sont des terroristes. Bref, aussi ridicule qu’effrayant. Georgia Iliopoulou a réussi à créer une sorte de thriller comique avec conflits explosifs et quelques monologues. Les personnages sont ici des symboles de la société. Nicolas Tsichlas (Daniel) et Zachari Achileopoulou (Victoria) créent une sorte de chimie relationnelle mais avec humour et à un rythme enlevé. Un bon spectacle joué dans ce petit théâtre de Patras où ont lieu beaucoup de choses intéressantes…

 Nektarios-Georgios Konstantinidis

Théâtre Act, 65 rue Yerokostopoulou, Patras, T. : 0030 2610272037.

Πέμπτη 19 Ιανουαρίου 2023

Maison de poupée d’Henrik Ibsen, traduction et mise en scène de Dimitris Tarloou


Le célèbre dramaturge norvégien a écrit cette pièce en 1879 à partir d’un fait divers: Laura Kieler, qu’il avait connu, était l’épouse d’un professeur et avait secrètement emprunté de l’argent pour essayer de sauver son mari malade mais elle se l’était ensuite vu reprocher: l’affaire s’était terminée par un divorce. Les thèses féministes lancées par Camilla Collet faisaient alors fureur en Norvège et Ibsen qui habitait Rome, avait proposé que soit nommée une bibliothécaire à l’Union scandinave. Et il étudie, comme le faisait à l’époque, l’avant-garde norvégienne, le conflit entre les femmes et la société masculine. Il stigmatise une double morale:  l’une pour l’homme et qui prévaut, et l’autre pour la femme et il faisait là tout le procès de l’égoïsme et du cynisme masculins. 

Dans Maison de poupée, Henrik Ibsen exprime aussi avec intensité la difficulté, sinon l’impossibilité tragique de communication, l’angoissante dialectique du bonheur et du malheur, les sinistres antinomies entre imaginaire et réel. Et affleure ici par moments un thème cher à Ibsen: notre passé nous accable. Mais Nora et Helmer ont une vie intense et chaleureuse…

Le succès mondial de cette œuvre qui ne s’est jamais démenti, prouve que sa valeur ne réside pas seulement dans la thèse qu’elle défend et la mise en scène de Dimitris Tarloou est d’une grande qualité.

Comme un récit d’actualité, le spectacle est centré sur l’illusion d’un confort familial qui sera violemment brisé. Sur des mélodies jouées au piano par Krystalia Theodorou, cela se passe dans un salon impeccable mais hanté par une immense nature morte, cauchemardesque de Frans Snyders et côté jardin et cour, et côté cour par des vitrines avec des images.

La scénographie de Thalia Melissa et les lumières d’Alekos Anastassiou soulignent bien cette situation artificielle que vivent Nora (Lena Papaligoura) et Torvald (Giorgos Hristodoulou). Ils vont gravir les étapes qui les mèneront à l’effondrement de leur mariage. Ici, le thème du mari absent et de la communication est central et Dimitris Tarloou fait jouer le rôle de la servante par Olga Dalekou, une actrice sourde-muette… Un contrepoint ironique: la communication non verbale peut aussi devenir essentielle… Bref, le metteur en scène a fait une lecture d’un grand classique et a situé la pièce à notre époque, en la faisant jouer par de remarquables interprètes…

Nektarios-Georgios Konstantinidis

Théâtre Poreia, 3-5 rue Trikorfon, Athènes, T. : 00308210991

https://www.youtube.com/watch?v=7KCvHA7Cdtk

Δευτέρα 9 Ιανουαρίου 2023

Ce qu’a vu le Majordome (What the Butler saw) de Joe Orton, traduction et adaptation de Panos Amarantidis, mise en scène d’Antonis Loudaros

Ce dramaturge anglais (1933-1967) a écrit une série de farces noires très bien calculées pour provoquer l’ordre bourgeois, et aussi impitoyables qu’efficaces sur la famille: (Entertaining Mr. Sloan) qu’a récemment monté Michel Fau à Paris, la gendarmerie (Loot), l’Église (Funeral Games) ou What the Butler saw qui traite de la sexualité dans les hôpitaux psychiatriques.©x

 

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Une pièce qui commence en farce avec un malentendu créé par une tentative de séduction ratée. Mais les événements s’enchaînent vite et les personnages, saouls, drogués et ensanglantés, déclarent sous la menace d’une arme, que chacun des autres est fou et ils réussissent à se convaincre entre eux qu’ils appartiennent en fait au sexe opposé: «Il n’y a que deux sexes. Ta tentative de fusion ne peut conduire qu’à briser des cœurs.» Comme le rire, affect le plus physique et le plus mental à la fois, l’anarchie au théâtre doit correspondre à un dialogue rigoureusement chaotique. Mais comment un écrivain peut-il réussir à adopter la langue de sa cible pour la faire imploser ? La satire la plus réussie tire sa force de sa proximité extrême envers son objet, tout en maintenant une distance rigoureuse.

Et Joe Orton pousse ici le procédé à l’extrême, avec une critique célébrant le grotesque de ses victimes. Il est sans doute ici à l’apothéose de son art avec un rire destructeur et qui est à la fois moyen et résultat. Et il arrive à allier pesanteur et légèreté dans une combinaison quasi-impossible et le rire est une arme redoutable chez lui… Mais ses pièces ressemblent moins aux coups de marteau de son amant qui l’ont tué à trente-quatre ans, qu’à des grenades qui ne cessent d’exploser. Antonis Loudaros accentue le farcesque de la pièce en imposant un jeu au rythme frénétique avec déguisements, pantomimes, tics de langage, improvisations. Et il sait ménager le suspense et la surprise. Spyros Poulis, Kostas Apostolakis et Maria Filippou, comiques célèbres et chers au public, excellent dans leurs personnages, et de jeunes et remarquables acteurs complètent la distribution. Une soirée de pur divertissement… 

 Nektarios-Georgios Konstantinidis

 Théâtre Alma, 15 rue Akominatou, Athènes, T. : 00302105220100.

https://www.youtube.com/watch?v=IOakmteMtrE&t=1s

Κυριακή 8 Ιανουαρίου 2023

Άκρως συμπαντικό (Humble Boy) de Charlotte Jones, traduction et mise en scène de Konstantina Nikolaïdi

La pièce de cette actrice, scénariste et dramaturge britannique de cinquante quatre ans a été créée au Royal National Theatre en 2001. Felix Humble rentre chez lui pour les funérailles de son père. D’abord seul en scène, trébuchant et bégayant, il semble moins humble qu’attardé. En fait, ce chercheur en physique théorique espère bientôt trouver « la mère de toutes les théories, une théorie des champs unifiés », même si, pour le moment, il a du mal à trier: «Les équations n’existent pas pour ce que je peux déjà ressentir. Les modes d’excitation -la sonnerie a trop de couches- Je ne peux pas… retenir toutes les notes, toutes les variables, toutes les harmonies dans ma tête. »

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Quand Flora, sa mère arrive, nous comprenons certains de ses problèmes (au moins dans les domaines social et personnel, sinon scientifique). Plus qu’arrogante, elle blâme sa misère: « J’ai été doublement malchanceuse dans ma vie. Épouser un biologiste et donner naissance à un physicien. » Parmi les autres personnages, le voisin de Humble, George Pye, proche de Flora et sa fille Rosie, avec laquelle Félix a eu une relation amoureuse mais qu’il a quittée il y a sept ans. Et Félicité, la fille de Rosie, environ sept ans mais que nous ne verrons pas. Il y a aussi Mercy Lott une amie de la famille amoureuse de George). Et le jardinier, Jim : ici, les noms sont tous un peu chargés de sens…

Humble Boy est aussi une version d’Hamlet de Shakespeare avec de nombreuses similitudes et quelques différences importantes. Félix est assez instable et la question d’être ou ne pas être se pose chez lui. Significative est la présence (et l’absence) d’abeilles très réelles : l’apiculture était un passe-temps de son père. C’est le genre de pièce où arrivent des choses malheureuses après l’incinération d’un cher papa et l'autrice sait bien montrer l’évolution des relations entre Félix et sa mère mais aussi entre elle et George, cet été-là. Et les changements, du moins chez Flora et Félix, sont assez convaincants mais un peu trop vite atteints dans cette comédie très drôle où il y a quelques surprises. 

Ce bon divertissement a été traduit et créé pour la première fois en Grèce. Konstantina Nikolaïdi en fait ressortir tout l’humour noir en équilibrant avec habileté, comique et drame dans un espace symbolique où chacun se heurte à l’autre et aux idées qu’il exprime. La pièce, jouée par d’excellents acteurs, comporte une certaine dose de cynisme mais aussi de mélancolie…Un festin réussi de mots, images et allusions.

 Nektarios-Georgios Konstantinidis

Syhrono Théâtre, 45 rue Evmolpidon, Athènes, T. : 00302103464380

https://www.youtube.com/watch?v=OQOV9csNeeI



Τετάρτη 4 Ιανουαρίου 2023

La Voix humaine de Jean Cocteau, traduction d’Adonis Galeos, mise en scène de Nikorestis Haniotakis


Dans ce monologue, une femme se bat passionnément pour garder celui qu’elle aime, fait semblant, rit, pleure, lâche et à la fois audacieuse. Sentiments éternels d’abandon et trahison,mais aussi d’adoration et passion, de rejet et de relation sans issue dans cette œuvre prophétique où Jean Cocteau rend à la perfection il y a presque un siècle notre rapport au téléphone, un moyen de communication qui a défini un nouveau mode de vie.« Un acte, une chambre, un personnage, l’amour et l’accessoire banal des pièces modernes, le téléphone. » Une femme parle à l’amant qui vient de la quitter pour une autre.

Ce faux soliloque entrecoupé de silences fut écrit à Chablis en décembre 1927, lors du séjour que Jean Cocteau y fit avec son ami Jean Desbordes. Deux souvenirs l’auraient inspiré. Enfant, le monologue de l’acteur Mounet-Sully dans La Grève des forgerons de François Coppée l’avait émerveillé. Et il aurait surpris la communication, fréquemment interrompue, d’un couple ami qui était au bord de la rupture.


eanthropinephone-media5L’auteur lut ce « prétexte pour une actrice » destiné à Ludmilla Pitoëff en mars 1929 à la Comédie-Française qui en confia le rôle à Berthe Bovy. Il fut créé en 1930 et et c’était sa première collaboration avec Christian Bérard qui imagina un décor dépouillé à l’extrême.. «C’est obscène. C’est à Jean Desbordes que vous parlez », dit Paul Eluard qui fit un scandale: Jean Cocteau n’en fut pas mécontent car il était loin de nuire à la pièce dont le succès ne s’est jamais démenti en France comme à l’étranger. L’œuvre du poète la plus souvent représentée exige un investissement modeste! Et ce savoir-faire idéal pour une actrice, marqua un tournant dans la carrière du dramaturge qui ne s’interdira plus désormais le concours de monstres sacrés.
Cette Voix humaine a une évidente parenté avec les thèmes interprétés  par des chanteuses populaires avec lesquelles Jean Cocteau travaillera aussi.
Louise Conte reprit le rôle en 1952 à la Comédie-Française puis Gaby Morlay et Simone Signoret. Et Anna Magnani dans Amore, un film réalisé en 48 par Roberto Rossellini. La Voix humaine inspira aussi un opéra à Francis Poulenc qui sera créé en 59 avec Denise Duval à l’Opéra de Paris et la pièce fut ensuite souvent mis en scène par Antoine Vitez en 1982 avec la soprano Anne Béranger.  En Grèce, ce fut l’un des plus grands succès théâtraux d’Elli Lambeti en 1978. La pièce avait été jouée avec deux autres en un acte du même auteur, Le Menteur et Je l’ai perdue où la grande comédienne a donné la meilleure interprétation de sa vie !

Ici, Loukia Mihalopoulou sans jamais aller vers le mélo nous enchante aussitôt et excelle dans le personnage dont elle montre bien les éclairs d’angoisse mais aussi la fierté et le désespoir. Et dans la mise en scène pertinente de Nikorestis Haniotakis, chaque minute vécue au téléphone par cette amoureuse trahie, est une lutte constante d’abnégation et d’affirmation. Le décor d’Areti Moustaka : une chambre pleine de miroirs avec un grand lit, et au sol, des lettres et papiers déchirés, mais aussi la musique de Yannis Mathé et les lumières de Christina Thanassoula participent à ce bon spectacle.

Nektarios-Georgios Konstantinidis

Théâtre Mikro Chorn, 10 rue Amerikis, Athènes, T. : 00302111826479.

Τρίτη 3 Ιανουαρίου 2023

Bent de Martin Sherman, traduction de Giorgos Theodossiadis, mise en scène de Petros Zoulias


 « La période nazie, écrit l’auteur, a toujours compté pour moi, sans doute parce que je suis juif. Pour moi, cette pièce  est aussi homosexuelle qu’appartenant à mon héritage culturel juif, très important pour moi, et qui a beaucoup marqué mon enfance. Mais j’ai aussi été très impressionné par les préjugés contre les homosexuels de ma communauté au New-Jersey. Juif et homosexuel, je considérais donc essentiel d’écrire une pièce qui témoignerait des tortures supportées par ces minorités.»

fdba2d13fed8cb56e52033dca8a9b050_XLBent a été créée en 1979 au Royal Court à Londres avec Ian McKellen, et à Broadway avec Richard Gere (Tony Award de la meilleure pièce qui a été traduite dans plus de vingt langues). Et à Paris en 1981, jouée par Bruno Cremer. Cela commence au lendemain de « la nuit des longs couteaux », le 1er juillet 1934 et Martin Sherman évoque l’extraordinaire destin de ce Max, un jeune noctambule insouciant, brutalement confronté à la barbarie nazie. Poursuivi, il se cache et fuit sur les routes d’Allemagne avec son compagnon Rudy, un danseur de cabaret. Arrêtés, ils sont envoyés à Dachau. Mais Rudy n’arrivera jamais à destination et Max, terrorisé, reniera son ami…
Là-bas, il portera l’étoile jaune au lieu du triangle rose pour les homosexuels). Et l’amour singulier et intense qu’il a pour Horst, un autre détenu, lui permettra de trouver le courage de résister à l’ignominie et à l’arbitraire du système concentrationnaire nazi. Il assumera enfin son homosexualité, jusqu’à un ultime défi…
Une magnifique leçon d’humanité, de volonté et d’amour. A l’ère de la violence et du dénigrement des faibles, 
Bent est malheureusement à nouveau d’actualité. Si les sociétés n’acceptent pas la diversité, le racisme et la ghettoïsation des minorités continueront à exister et cette pièce restera comme un cri de protestation pour la liberté, l’amour et la dignité.

Petros Zoulias privilégie dans sa mise en scène la tendresse, la peur, l’angoisse mais aussi la volupté et met l’accent sur la cruauté et l’abjection quotidiennes. Il a très bien dirigé Memos Begnis et Ioannis Athanassopoulos, excellents dans ces rôles psychologiquement exigeants. Un spectacle chargé d’émotion que vous devez aller voir

 Nektarios-Georgios Konstantinidis

Théâtre Chora, 18-20 rue Amorgou, Athènes, T. : 00302108673945

https://www.youtube.com/watch?v=pchdoHGfbNw

 

Κυριακή 1 Ιανουαρίου 2023

Perfetti sconosciuti (Parfaits inconnus) de Paolo Genoveze, traduction d’Eléonore Meléti, mise en scène de Petros Lagoutis et Giorgos Pyrpassopoulos

 

©Katerina Misixroni

©Katerina Misixroni

Le film, une comédie dramatique du réalisateur et scénariste italien ( 2016) a fait l’objet de dix-huit «remakes» en Espagne, Chine, Japon, Allemagne, Turquie, etc. et en Grèce sous le titre Teloioi xenoi de Thodoris Atheridis (2016) et peu après  Le Jeu du Français Fred Cavayé. À l’occasion d’une éclipse de lune à Rome qu’ils vont observer depuis la terrasse de leur appartement, Eva et Rocco reçoivent à dîner leurs amis de toujours: Bianca et Cosimo, Carlotta et Lele, et Peppe qui lui, a divorcé et qui va leur présenter son amie. Mais il arrive seul, au prétexte qu’elle est souffrante.

À l’apéritif, on évoque un couple d’amis qui s’est récemment séparé à la suite d’une tromperie découverte grâce à un texto. Ils voient que les portables sont devenus autant de «boîtes noires » et se demandent alors combien de couples se sépareraient si chacun avait accès à celui de l’autre. Eva propose, malgré la gêne perceptible de certains de ses amis, de jouer au jeu de la vérité, le temps de la soirée: chacun posera son téléphone sur la table et toute conversation, message ou appel reçu sera lu et/ou écouté par tous. Le jeu commence innocemment et le côté festif et amical est un temps préservé, puis malentendus et imprévus vont tout bouleverser. L’intimité de ces personnages est révélée, malgré eux ou avouée avec soulagement et surgissent alors des secrets bien enfouis… Jusqu’au désastre final où couples et amitiés seront détruits.

Petros Lagoutis et Giorgos Pyrpassopoulos soulignent dans leur mise en scène, l’addiction actuelle au portable avec envoie de textos, photos ou messages. Le décor et les costumes, de belles lumières et un rythme soutenu aident à créer le comique et ces fameux acteurs grecs jouent brillamment ce spectacle, à la fois brillant, amer et cynique. Le public rit mais est aussi ému… et parfois dégoûté. Une comédie pour les familles mais qui nous fait aussi réfléchir sur la complexité des relations humaines et la fidélité conjugale!

Nektarios-Georgios Konstantinidis

Théâtre Athina, 10 rue Derigni, Athènes. T. : 0030210 8237330